Un accord historique pour tourner la page des tensions à l'Est de la RDC
Après des décennies de méfiance, d’affrontements et de souffrances humaines, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda viennent de franchir un cap décisif. Les deux pays ont signé un accord de paix inédit qui ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération et de stabilité dans la région des Grands Lacs.
Un moment solennel, lourd de promesses, s’est joué dans les coulisses de la diplomatie africaine. Kinshasa et Kigali, longtemps opposés par des intérêts stratégiques, des accusations croisées et des conflits armés dans l'Est congolais, ont officiellement signé un accord de paix qualifié d’historique par les observateurs régionaux et internationaux.
Cet accord, fruit de mois de négociations secrètes, a été paraphé en présence de médiateurs internationaux et de représentants de l’Union africaine. Il vise à mettre fin aux tensions récurrentes, à rétablir la confiance mutuelle et à renforcer les mécanismes conjoints de sécurité le long de la frontière entre les deux pays.
Parmi les engagements forts, la RDC et le Rwanda se sont accordés sur :
- - Le démantèlement des groupes armés opérant dans la région frontalière,
- - La relance des échanges économiques bilatéraux,
- - La mise en place d’un comité de surveillance mixte pour garantir l’application effective de l’accord,
- - Et la reprise des dialogues politiques réguliers.
Le Président Félix Tshisekedi et son homologue Paul Kagame ont salué cet accord comme une victoire de la diplomatie africaine sur les logiques de confrontation. « Nous avons choisi le chemin de la paix, car nos peuples le méritent », a déclaré le chef de l’État congolais. De son côté, Paul Kagame a insisté sur « la responsabilité collective de construire un avenir commun, loin des divisions du passé ».
La communauté internationale, notamment l’Union européenne, l’ONU et plusieurs chancelleries occidentales, a accueilli cette avancée avec optimisme, tout en appelant à une vigilance constante sur le terrain.
Mais tout reste à faire. Si le texte de l’accord suscite l’espoir, sa mise en œuvre effective représentera le véritable défi. Les populations de Goma, Bukavu ou encore Gisenyi attendent désormais des actions concrètes pour que cesse enfin l’insécurité qui ronge leur quotidien.
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