La nationalité désormais accessible à distance pour les Afro-descendants
Le Bénin franchit une étape historique en simplifiant l’accès à la nationalité pour les Afro-descendants. Grâce à la loi n°2025-11, les personnes d’origine béninoise vivant hors du pays peuvent désormais initier les démarches de reconnaissance de nationalité sans se déplacer. Une mesure forte en faveur du retour symbolique à la terre ancestrale.
Adoptée récemment par l’Assemblée nationale, la loi n°2025-11 marque un tournant décisif dans la politique d’ouverture du Bénin envers la diaspora africaine et les communautés afro-descendantes du monde entier. Jusque-là contraints à des démarches complexes et souvent coûteuses, les demandeurs de nationalité béninoise peuvent désormais engager la procédure depuis leur pays de résidence.
Cette réforme, qui s’inscrit dans une dynamique panafricaniste et mémorielle, répond à un besoin de reconnaissance identitaire longtemps exprimé par les descendants d’Africains déportés lors de la traite transatlantique.
Elle vise à renforcer les liens entre le Bénin et ses diasporas historiques tout en facilitant leur intégration légale et culturelle dans la nation béninoise.
Des procédures allégées, des droits élargis
Le texte prévoit une simplification notable des conditions d’éligibilité et un allègement des formalités administratives. Il suffit désormais de prouver son ascendance africaine et son attachement au Bénin pour initier le processus. Mieux encore : la demande peut être faite à distance, via les missions diplomatiques ou des plateformes dédiées.
En plus de la reconnaissance symbolique, les bénéficiaires accèdent à des droits concrets : possibilité de s’installer au Bénin, d’y investir, d’y étudier ou de s’y établir définitivement. Un cadre qui renforce l’attractivité du pays en tant que terre d’accueil et de reconnection pour les peuples afro-descendants.
Avec cette avancée législative, le Bénin confirme son rôle de leader dans le mouvement de retour aux racines africaines. Une politique d’hospitalité et de réintégration saluée par de nombreuses organisations panafricaines et diasporiques.
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