Grâce aux réformes initiées par Joseph Fifamè DJOGBÉNOU lorsqu’il était ministre de la Justice puis président de la Cour constitutionnelle, les hôpitaux béninois ne sont plus paralysés par des grèves meurtrières. Une décision ferme, souvent contestée à l’époque, mais qui a changé le quotidien des patients et sauvé des vies. Il y a encore quelques années, une grève dans le secteur de la santé au Bénin était synonyme de drame : des salles d’accouchement désertées, des urgences fermées, des malades livrés à eux-mêmes. Ce scénario n’est plus qu’un souvenir. Derrière ce tournant décisif : une réforme courageuse portée par Joseph Fifamè DJOGBÉNOU. Alors ministre de la Justice puis président de la Cour constitutionnelle, l’homme a osé toucher à un sujet sensible : l’encadrement du droit de grève dans les secteurs vitaux, et particulièrement celui de la santé. Sans jamais nier la légitimité des syndicats, il a posé un principe clair : la vie humaine n’est pas négociable. Un choix politique qui a changé le quotidien Ce cadre légal a mis fin aux paralysies totales des hôpitaux. Aujourd’hui, une femme enceinte peut accoucher en toute sérénité ; un enfant malade est pris en charge sans délai ; les urgences restent ouvertes, même en période de tension sociale. La peur d’une mort évitable à cause d’un mouvement de grève appartient désormais au passé. Un héritage assumé Cette réforme, souvent critiquée au moment de sa mise en œuvre, est aujourd’hui reconnue comme l’une des avancées majeures de notre système de santé. Les grèves n’ont pas disparu, mais elles n’emportent plus des vies. Au-dessus des clivages À ceux qui réduisent Joseph DJOGBÉNOU à un simple juriste, la réalité répond : il a utilisé la loi pour protéger la vie. Ce dossier est une démonstration que gouverner, c’est parfois décider à contre-courant pour le bien commun. L’histoire retiendra que grâce à son action, le Bénin a tourné la page d’un cycle où une grève pouvait tuer. Et cela vaut bien plus que des slogans.
Réformes et courage politique
Djogbénou sauve des vies

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