Grâce à une série de réformes audacieuses engagées depuis 2016, le Bénin s’est hissé au sommet du classement des pays francophones en matière de transparence budgétaire. Loué par les institutions internationales, ce parcours témoigne d’une volonté ferme de bâtir une gouvernance financière exemplaire.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon en 2016, le Bénin s’est engagé dans un chantier ambitieux de modernisation de sa gestion budgétaire. Ce processus, porté par une volonté de rupture avec les pratiques opaques du passé, a profondément transformé le paysage financier du pays.
L’une des réformes les plus marquantes concerne la transparence budgétaire. Le Bénin, qui occupait l’avant-dernière place mondiale en 2015 selon les évaluations d’organismes spécialisés, a gravi les échelons pour atteindre la première place dans l’espace francophone africain. Cette ascension spectaculaire est le fruit d’une politique de publication systématique et d’accessibilité accrue des données budgétaires.
Ces efforts ont été largement salués par les partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, qui y voient un modèle de bonne gouvernance financière. Pour eux, le Bénin incarne désormais une référence dans la région en matière de discipline budgétaire et de transparence.
Autre avancée notable : la maîtrise de la dette publique. En renforçant la qualité de sa signature financière, le Bénin a réussi à améliorer son profil auprès des marchés internationaux. Cette performance lui ouvre désormais l’accès à des financements à des conditions plus avantageuses, favorisant ainsi la réalisation de projets structurants dans les secteurs clés du développement.
L’ensemble de ces progrès ne saurait être attribué uniquement au gouvernement. Il s’agit aussi du reflet d’une implication croissante des citoyens dans la gestion des affaires publiques et d’un environnement institutionnel renforcé, où les principes de redevabilité prennent toute leur place.
À l’heure où de nombreux pays africains peinent encore à instaurer une gestion saine de leurs ressources, le Bénin fait figure d’exemple. Et cette dynamique vertueuse, si elle est poursuivie, pourrait bien consolider davantage les bases d’une prospérité durable pour les générations à venir.
Soyez le premier à commenter cet article