Préparer l’avenir sans perdre l’humain

Le 7 août 2025, la Journée internationale de l’éducation invite le monde à réfléchir à un défi majeur : préserver l’autonomie humaine dans un univers de plus en plus automatisé. Sous le thème « L’IA et l’éducation : préserver l’autonomie dans un monde automatisé », l’accent est mis sur le rôle clé de l’école pour former des citoyens éclairés, capables de comprendre, orienter et maîtriser les technologies du futur. L’éducation reste l’un des piliers fondamentaux du développement humain et de la réduction des inégalités. Pourtant, malgré les avancées, elle demeure un luxe inaccessible pour des millions d’enfants à travers le globe. Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, près de 58 millions d’enfants âgés de 6 à 11 ans et 63 millions d’adolescents étaient encore privés de scolarisation en 2012. Depuis, les progrès pour réduire ce chiffre stagnent, particulièrement en Afrique subsaharienne, la région la plus touchée. La Journée internationale de l’éducation du 7 août rappelle qu’au-delà de l’accès universel à l’école, un nouvel enjeu se profile : comment préparer les élèves à un monde où l’intelligence artificielle (IA) occupe une place centrale, tout en préservant la liberté de pensée, la créativité et l’esprit critique.

La Banque mondiale le souligne : « L’éducation est l’un des instruments les plus puissants pour réduire la pauvreté et les inégalités, et elle pose les bases d’une croissance économique soutenue ». Dans un contexte de mutation technologique accélérée, ce pouvoir transformateur de l’école devient plus stratégique que jamais. Au Bénin, les autorités éducatives souhaitent faire de cette journée un moment fort de réflexion et d’action. Objectif : adapter le système éducatif pour que chaque enfant acquière non seulement des savoirs fondamentaux, mais aussi les compétences nécessaires pour interagir intelligemment avec les technologies et rester maître de ses choix dans un environnement automatisé. Car au fond, investir dans l’éducation aujourd’hui, c’est garantir un avenir où l’humain reste au centre, même au cœur des machines.