La GDIZ, sentinelle numérique des zones économiques de demain

Au Cyber Africa Forum 2025, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) expose sa stratégie face aux cybermenaces grandissantes

Dans un monde industriel de plus en plus interconnecté, les menaces numériques prennent une ampleur inédite. Pour la GDIZ, l’heure n’est plus aux mesures isolées mais à une sécurité intégrée dès la conception des infrastructures. À Abidjan, lors du Cyber Africa Forum 2025, la zone industrielle béninoise a partagé sa vision et ses solutions.

Comment protéger efficacement des infrastructures industrielles désormais dépendantes du numérique ? C’est à cette question cruciale que la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a répondu, à l’occasion du Cyber Africa Forum 2025 (#CAF25), tenu à Abidjan.

Face à un panel de spécialistes et d’acteurs de premier plan du secteur, Yacoubou Bouraima, Directeur des systèmes d’information de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin), a exposé les approches développées pour sécuriser un écosystème industriel interconnecté.

Une cybersécurité repensée, adaptée à l’Afrique

Aux côtés d’experts tels que Mohamed Sounkere, Abdulrahman Almusfir et Tildy Erlong, le représentant de la GDIZ a souligné trois leviers stratégiques :

• Des vulnérabilités propres aux infrastructures mutualisées, qui appellent une vigilance constante et des audits de sécurité réguliers ;
• Une coordination renforcée entre secteurs public et privé, indispensable pour anticiper, détecter et contrer les attaques ;
• La construction d’une posture collective de cybersécurité, avec des solutions pensées par et pour les réalités africaines.

Sécurité, souveraineté et continuité

En tant que zone industrielle de nouvelle génération, la GDIZ intègre la cybersécurité au cœur même de sa stratégie de développement. Pour Yacoubou Bouraima, « protéger les outils de production, c’est garantir la continuité des activités, la souveraineté économique et la confiance des partenaires ».

Le message est clair : dans le contexte africain, la sécurité numérique ne peut plus être une option. Elle devient un pilier du développement industriel durable.