Chaque 30 juillet, la communauté internationale se mobilise contre la traite des êtres humains, une forme d’esclavage moderne qui brise des vies. En 2025, le mot d’ordre est clair : « La traite des êtres humains est un crime organisé. Mettons fin à l’exploitation. »
Un fléau mondial toujours d’actualité
Instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2013, la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains vise à sensibiliser l’opinion publique, donner la parole aux victimes et encourager l’action.
Derrière ce crime invisible se cache une industrie criminelle tentaculaire : travail forcé, exploitation sexuelle, mendicité organisée, trafic de stupéfiants ou escroqueries en ligne. Les réseaux utilisent les flux migratoires, les failles économiques et les plateformes numériques pour étendre leur emprise.
Entre 2020 et 2023, plus de 200 000 victimes ont été recensées à travers le monde. Un chiffre alarmant qui reste pourtant très en dessous de la réalité, car la majorité des cas ne sont jamais signalés.
Une riposte internationale coordonnée
Face à cette menace, six grandes entités onusiennes l’OIT, l’OIM, le HCDH, le HCR, l’UNICEF et l’ONUDC travaillent ensemble au sein du Groupe interinstitutions pour prévenir, protéger et soutenir les victimes.
En 2025, la campagne mondiale insiste sur le rôle clé des services de police et de la justice : enquêter proactivement, renforcer la coopération transfrontalière, assécher les financements criminels et mettre la technologie au service du démantèlement des réseaux.
La justice ne se limite pas à punir : elle doit aussi placer la victime au centre, garantir sa protection, son accompagnement et l’accès à ses droits.
Le Bénin en action
Au Bénin, la date du 30 juillet est l’occasion de campagnes de sensibilisation et d’actions de plaidoyer pilotées par le Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, celui de la Justice, les ONG locales et des partenaires internationaux comme l’OIM et le PNUD.
Ces initiatives visent à informer, prévenir et surtout protéger les victimes, tout en renforçant la lutte judiciaire contre les trafiquants.
Un appel à la mobilisation
La traite des êtres humains est l’une des plus graves atteintes aux droits fondamentaux. Cette journée rappelle qu’aucune société n’est à l’abri et qu’une vigilance collective est nécessaire pour faire reculer ce fléau mondial.
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