Sur le chantier de la future autoroute Porto-Novo – Sèmè-Podji, la circulation de nuit devient un vrai parcours du combattant. L’entreprise en charge des travaux, Porteo, est interpellée sur l’urgence d’un éclairage provisoire pour sécuriser les usagers.
Un ruban d’asphalte en construction, mais un tunnel d’obscurité dès la tombée de la nuit. Voilà ce que vivent quotidiennement les automobilistes, motocyclistes et piétons empruntant la route Porto-Novo – Sèmè-Podji, dès 19 heures. Si les travaux d’aménagement avancent progressivement, la question de la sécurité nocturne reste posée.
Circuler ou prier ?
Dès la nuit tombée, c’est dans le noir quasi total que les usagers s’aventurent sur ce tronçon stratégique reliant la capitale administrative à la commune frontalière de Sèmè-Podji. Nids-de-poule non signalés, engins lourds stationnés sans balise, chaussée inégale et absence totale d’éclairage public : tout concourt à faire de cette route un piège dangereux.
Une entreprise attendue sur la sécurité
L’entreprise Porteo, maître d’œuvre du chantier, est saluée pour le travail de fond engagé. Mais de nombreuses voix s’élèvent pour demander qu’elle prenne en compte la sécurité immédiate des citoyens, notamment en installant un éclairage provisoire, des panneaux de signalisation visibles la nuit, et des bandes réfléchissantes aux points critiques.
Des vies en jeu
Il ne s’agit pas seulement de confort ou de visibilité, mais de vie ou de mort. Plusieurs incidents ont déjà été rapportés : motos percutées, véhicules endommagés, et piétons blessés, dans l’obscurité la plus totale. Les riverains et les usagers réguliers appellent les autorités locales et l’entreprise Porteo à agir vite.
En attendant, la vigilance reste le seul bouclier.
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