Rues propres, trottoirs libres

Le déguisement anarchique des espaces publics et l’occupation illégale des trottoirs continuent de nuire à la fluidité urbaine et à l’esthétique des villes béninoises. Alors que le gouvernement et la police ont déjà engagé des actions vigoureuses pour rétablir l’ordre, il est impératif de maintenir le cap pour garantir un cadre de vie harmonieux et sûr. Dans plusieurs villes du Bénin, trottoirs et espaces publics se transforment en zones de commerce sauvage, de dépôts improvisés ou de constructions illégales. Loin d’être de simples désagréments, ces pratiques portent atteinte à la sécurité des piétons, à la circulation et à la beauté du paysage urbain. Conscient de l’ampleur du problème, le gouvernement, appuyé par la police républicaine, a engagé des opérations de déguerpissement et de remise en état des voies. Ces actions, saluées par une grande partie de la population, visent à restaurer la vocation première des trottoirs : offrir un passage sécurisé aux piétons et préserver l’accessibilité des espaces publics. Cependant, la tâche reste ardue. Certains occupants illégaux reviennent quelques jours après les déguerpissements, parfois encouragés par l’absence de sanctions dissuasives. Cette résistance impose la nécessité d’une surveillance constante, d’une application stricte de la loi et d’une sensibilisation continue des citoyens à la préservation de l’espace commun. La réussite durable de cette politique passe par une synergie entre autorités locales, forces de l’ordre et populations. Les trottoirs et espaces publics ne doivent pas être vus comme des zones à exploiter illégalement, mais comme un patrimoine collectif à protéger. Maintenir le cap, c’est garantir à tous un environnement plus sûr, plus propre et plus accueillant.