Après le violent affrontement du 3 septembre entre forces de l’ordre et contrebandiers à Ifangni, l’un des principaux suspects, gravement brûlé lors de l’attaque d’un véhicule de la Douane, a succombé à ses blessures dans sa cachette. Son décès relance l’enquête et met en lumière les ramifications de ce réseau criminel.
L’affaire de l’attaque survenue à Ifangni continue de connaître des rebondissements. L’un des fugitifs les plus recherchés, soupçonné d’avoir aspergé d’essence un véhicule administratif de la Douane avant de l’incendier avec son conducteur à l’intérieur, a été retrouvé mort. Gravement brûlé lors des faits, il s’était réfugié à Pobè où il recevait des soins traditionnels. Mais ses blessures se sont révélées fatales.
Selon les témoignages recueillis, ses proches ont tenté de rapatrier le corps dans son village à bord d’un véhicule réquisitionné. Mais, craignant une arrestation, les convoyeurs ont abandonné le cadavre et pris la fuite. Le chauffeur, resté seul, a poursuivi le trajet et livré le corps. Informées, les autorités ont aussitôt saisi la dépouille sur instruction du procureur de la République près le Tribunal de Porto-Novo. Le chauffeur, quant à lui, a été retenu en qualité de témoin.
Dans le même temps, les forces de l’ordre poursuivent activement la traque des autres suspects. Le commissariat d’arrondissement de Banigbé a déjà interpellé le chef du village de Banigbé-Sèdo, soupçonné d’avoir dissimulé des informations essentielles à l’enquête. Cette arrestation porte désormais à six (6) le nombre de personnes appréhendées dans ce dossier sensible.
L’enquête se poursuit pour mettre hors d’état de nuire les autres meneurs, toujours retranchés au Nigeria ou dans les brousses environnantes.
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