Femmes debout !

À l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), célébrée chaque 31 juillet, le monde entier rend hommage aux femmes du continent et rappelle l’urgence d’un combat toujours d’actualité : droits, égalité et autonomisation. Pour toutes les femmes et les filles En 2025, la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) porte un thème fort et clair : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », tel que défini par ONU Femmes. Ce mot d’ordre insiste sur la nécessité d’unir les forces pour garantir l’égalité des chances, la dignité et la pleine participation de chaque femme et chaque fille, sans exception. 63 ans de combat panafricain Née de la volonté de pionnières comme Aoua Keïta, la JIFA trouve son origine le 31 juillet 1962, lorsque des femmes de tout le continent, réunies à Dar Es Salam, créent la première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation Panafricaine des Femmes. Officiellement consacrée en 1974, cette journée est devenue, au fil des ans, une tribune pour réclamer l’émancipation féminine et la fin des discriminations, au-delà des différences ethniques ou culturelles. Une édition 2025 tournée vers la justice et la paix Cette année, au Bénin, la célébration prend une dimension particulière. L’association Nyota Africa (Étoile d’Afrique, en swahili), basée à Rennes, a organisé du 24 au 30 juillet la 2e édition de son Trophée Nyota Africa, un événement qui met en lumière les femmes africaines qui œuvrent dans l’ombre. Placée sous le thème : « Justice pour la femme africaine : réparation en vue de la paix et de la reconstruction d’une nation prospère », cette rencontre a bénéficié du co-parrainage de l’Institut national de la femme (INF), présidé par Huguette Bokpè Gnacadja. Des actions concrètes au Bénin Le 31 juillet, la journée se poursuivra avec des initiatives portées par le Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, l’INF et plusieurs organisations de la société civile. L’objectif : célébrer les réalisations des femmes africaines, faire entendre leurs voix, et poser des actions concrètes pour que l’égalité devienne réalité. Personne ne doit être laissée de côté Cette édition 2025 rappelle enfin que l’autonomisation passe par l’inclusion : donner à toutes les femmes, qu’elles soient rurales, urbaines, migrantes, déplacées, en situation de handicap ou issues de la diaspora, la possibilité de décider de leur vie et de contribuer pleinement à la société.