Christhelle HOUNDONOUGBO : “La foi ne s’éteint jamais”

À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance du Bénin, la voix de Christhelle HOUNDONOUGBO s’élève comme un appel à l’espérance. Pour elle, la foi est cette lumière qui éclaire les pas dans l’adversité et donne la force de bâtir des lendemains meilleurs. Il y a, dans les moments les plus sombres de la vie, une force discrète mais inébranlable. Christhelle HOUNDONOUGBO en parle avec la conviction de celles qui ont traversé les tempêtes : « La foi est une lumière que rien n’éteint. Elle n’a rien à voir avec une appartenance religieuse ; elle est une certitude intime que l’impossible peut plier, que les ténèbres peuvent céder, que l’avenir peut encore surprendre. » Dans ses mots, la foi n’est pas fuite mais résistance : elle voit plus loin que les épreuves, elle réveille les forces enfouies. Cette foi, explique-t-elle, a permis à des générations entières de Béninois et de Béninoises de tenir debout malgré la pauvreté, les injustices et les crises. Une force qui façonne les destins Elle rappelle ces femmes du lendemain de l’indépendance : porteuses de paniers d’arachides sur la tête mais d’un rêve immense dans le cœur pour leurs enfants. Elle salue les enseignants, formant l’élite avec des craies usées ; les cultivateurs, semant malgré l’incertitude ; les jeunes diplômés qui, sans emploi, osent créer leurs propres activités. Pour Christhelle HOUNDONOUGBO, toutes ces trajectoires sont des chants silencieux à la gloire de la foi. Des exemples qui inspirent Elle invoque Thomas Sankara et son rêve d’une Afrique debout, Mandela et sa foi en la paix après 27 ans de captivité, et ces milliers de mères célibataires béninoises devenues commerçantes, formatrices, dirigeantes d’ONG grâce à une seule richesse : leur foi. Un message pour aujourd’hui En célébrant l’indépendance, elle nous invite à comprendre que la foi est l’indépendance intérieure par excellence : « Avoir foi, c’est refuser la fatalité, c’est semer l’espoir dans le désert. Elle ne supprime pas les obstacles mais donne le courage d’avancer. Elle console sans mentir et bâtit sans bruit. » Pour Christhelle HOUNDONOUGBO, chaque sourire malgré la douleur, chaque geste désintéressé pour sa communauté, chaque rêve poursuivi dans l’adversité, est un miracle vivant. Son appel résonne : « Gardons la foi. Elle a bâti des nations. Elle bâtira aussi nos vies et nos lendemains. »