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Découverte – Cœur battant de l’Ouémé

Adjohoun, l’âme wèmè

Adjohoun, l’âme wèmè

Nichée dans la vallée de l’Ouémé, la commune d’Adjohoun conjugue traditions ancestrales, spiritualité et paysages féeriques. Entre rythmes, forêts sacrées, sites historiques et gastronomie, ce territoire wèmè fascine autant qu’il séduit.

À une cinquantaine de kilomètres de Cotonou, au creux de la plaine inondable de l’Ouémé, Adjohoun déploie un patrimoine culturel et naturel d’une richesse rare. Chaque année, de juillet à novembre, le fleuve qui la traverse la couvre d’eaux nourricières.

Terre de rythmes et de traditions

Berceau du peuple Wèmè, Adjohoun doit son nom à un rythme traditionnel autrefois joué pour divertir les habitants. Aujourd’hui encore, les tambours font battre le cœur de la commune avec l’Adjohoun, le Zangbéto, le Kpalongo ou encore l’Adjogan. Ces sonorités accompagnent fêtes et cérémonies, au premier rang desquelles le Wémèxwé, grande fête identitaire tournante entre Adjohoun, Bonou, Aguégués et Dangbo.

Une mosaïque de cultures et de croyances

Dans ce carrefour où cohabitent Wèmè, Fon, Yoruba et Adja, se mêlent coutumes et cultes. Divinités vodou, lieux de culte, rituels ancestraux : tout concourt à faire d’Adjohoun un véritable « vivier culturel et cultuel ». Les forêts sacrées et galeries de Togbozoun, Lodouko ou Vazoun constituent des havres de spiritualité, où vivent parfois les singes au ventre rouge.

Des paysages et des sites à couper le souffle

La commune est aussi une destination touristique :

  • - Le lac Gôdrô, où le prophète Joseph Biléou Oshoffa reçut en 1947 les révélations fondatrices de l’Église du Christianisme Céleste.
  • - Les plaines d’Azowlissè et la basse vallée de Tovègbamè, véritables poèmes naturels.
  • - L’arbre de non-retour, mémoire douloureuse des esclaves déportés.
  • - Les bâtiments coloniaux, comme la résidence du commandant, aujourd’hui hôtel de ville, et le bâtiment Hèdjakon à Kindji-Anamè.

Une économie portée par la terre et l’eau

Agriculture et pêche restent les piliers de l’économie : maïs, manioc, arachide, palmier à huile, maraîchage, élevage et poisson abondent. À cela s’ajoutent artisanat, commerce et transformation des produits agricoles.

Saveurs du terroir

Impossible de quitter Adjohoun sans goûter à la sauce graine au fromage de sésame (goussi), accompagnée de pâte de maïs, ou au fameux abla, mélange de haricot et d’huile rouge.

Une commune vivante

Avec près de 90 000 habitants répartis dans huit arrondissements (Adjohoun, Awonou, Azowlissè, Dèmè, Gangban, Kodé et Togbota), Adjohoun continue d’écrire son histoire sous l’impulsion de son maire, Florent Houssou.

Adjohoun n’est pas qu’une commune : c’est une expérience. Une plongée dans l’âme wèmè, où chaque rythme, chaque forêt, chaque plat raconte une histoire.

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